mercredi 20 janvier 2016

Billet d'humeur

Merci !
Merci à Victor qui m'a appris à courir.
Merci à Jean-Luc De Sutter, pour m'avoir fourni les conseils adéquats pour réussir mon premier trail ainsi que les suivants.
Merci à Roméo Barbarossa pour ses conseils précieux et toujours en prudence mais toujours efficace.

Avoir un coach, un référent, une personne de bon conseil est important pour tout sportif, quel que soit son niveau.

Au fil du temps, je me renforce et j'apprends à me connaître. Pour certains, je suis trop lent mais la vitesse n'est une fin pour moi, ni même ma faim.

Ma faim ne peut-être comblée que par les kilomètres que je vais parcourir dans la nature, dans les bois, les sous-bois, les collines et j'espère bientôt dans les montagnes dans les années à venir. Le bonheur de sentir l'air frais de la nature, de ne pas entendre les bruits des voitures, des ambulances, ce brouhaha quotidien qui nous pollue. Avoir le plaisir de s'arrêter après quelques kilomètres et de regarder le décor. Voici ma faim à moi. Loin de toute pensée de gloire et de performance. Juste le plaisir de courir et de se découvrir.

Je suis de ceux qui ne progressent que lentement, pour qui gagner quelques secondes au kilomètre ont été très difficiles dès le début. Certains peuvent envier ceux qui courent de plus en plus vite et qui s'amélioraient au fil des semaines alors qu'eux restent là. Mais quelle importance.

Quand on court, ce n'est qu'avec soi-même, pas contre les autres, et même pas contre soi-même mais bien avec soi-même. Les quelques heures que je passe dans mes baskets, me permettent d'améliorer ma santé. De 90 pulsations/minutes je suis passé à 56 pulsations/minutes. Que de bonheur, que d'améliorations. Voilà le vrai défi.

Il y a quelques mois, je ne pouvais plus courir. Une démotivation profonde m'avait rattrappé. Plus d'amélioration, pire je régressais. Je ne prenais plus aucun plaisir. Faire toujours les mêmes parcours, penser à un 5km ou un 10km pour évaluer la progression, aller courir en souffrance. J'avais complètement oublié la raison pour laquelle je courrais.
J'ai pas mal discuté avec Roméo, qui m'a conseillé de faire un break d'un mois ("Tu as déjà essayé d'arrêter complètement un mois ?"). Je l'ai écouté mais cela a duré 2 mois. Après le premier mois impossible de rechausser mes chaussures préférées, j'ai donc attendu que la motivation revienne.
Et elle est revenue cette envie de faire ce que j'aime, c'est-à-dire faire des trails, se mettre des objectifs assez haut pour me motiver et pas trop haut pour me dégouter.

Je me suis donc préparé mon plan d'entraînement, résultat de ma première expérience avec Jean-Luc et de mes discussions et précieux conseils de Roméo.
Varier les plaisirs, écouter son corps, ne pas vouloir en faire plus que ce que l'on sait, respecter l'endurance fondamentale, faire de la vitesse, faire de la grimpette mais tout cela sans exagération. Aller titiller mon corps et laisser mon mental l'encourager. Tout ce que j'aime.
Le mental a une grande part dans toutes les réussites, et entraîner son mental est aussi important qu'entraîner son corps. L'un ne va pas sans l'autre. Ils sont complémentaires et doivent s'encourager. L'un accompagne l'autre. Si le corps souffre, il faut l'écouter et réagir en conséquence. Il faut l'encourager ou le soigner.
Les scéances de récupération à 70% montrent alors toute leur importance. Il faut alors travailler sa posture, et se consacrer à écouter les endroits douloureux, et tenter de ne pas aller plus vite que ce qui est prévu. Bien visualiser ses mouvements, se relâcher un maximum pour s'améliorer. Car c'est dans ces scéances que l'on voit le réel effet de l'entraînement. Le coeur bat moins vite pour la même vitesse ou on réalise un tout identique plus  vite mais avec les même pulsations, sans fatigues, sans râleries.
Alors on s'améliore. Et si on s'améliore là ,on sera meilleur sur la prochaine course, on pourra profiter pleinement, que ce soit du temps à battre pour certains, ou pour moi, des paysages à admirer plus longtemps. L'entraînement idéal : 80% d'endurance fondamentale, 15% de "seuil", et finalement 5% de vitesse à fond les ballons ;-) Et ceci est expliqué par tous les bons coachs et dans tous les magazines.

2 Règles d'or

- Ecoutez vos alliés : votre corps, votre esprit, votre coach.
- Récupérez car c'est là que vous vous améliorez